lundi 30 avril 2007

em português, dessa vez

Gente... aqui sou eu, escrevendo em português, para vocês entender.... se ainda consegue escrever algo compreensivelmente, hehe.
Acabo de receber uns emails da familia do Brasil, que renderam muito feliz, vendo que voces estao bem, e que o Rê e a Tatiana gostarem muito da França :D
So pra contar um pouco esses dias, com meu pai ficando no meu apartamento. A gente foi para os dois maiores mercados de "silk" (nao sei falar em português), olhando as roupas e tentando negociar ("bargain") os preços. Os empregados das lojas sao quase agressivos as vezes, agarrando a gente para fazer-nos entrar.... e comprar, e claro. Na maioria so tem turistas; mas também, eu ainda nao conheço lojas de "verdadeiros chineses", onde se pode comprar roupa local, com so vendedores locais... e onde eles so falam chinês.
O primeiro dia, também fomos para a praça TianAnMen, que os habitantes de Pequim chamam a maior praça do mundo. E verdade que e muito grande, a apenas se vê o outro lado, da onde a gente estava, mas mesmo assim me parecia que aquele grande espaço de baixa da Torre Eiffel, o "Champ de Mars", era maior.
Um momento muito engraçado: o pai assistiu minha duas aulas de chinês, na segunda e quarta, e sentou com nos alunos, falando algumas frases ate. Ele consegui aprender a falar "Oi tudo bem?" e contar! Em quatro horas so, è muito bom!
Meus colegas da aula sao um sul-africano, uma americana, um grego, e um russo. A professora è chinês.
Nos fomos num restaurante brasileiro, chamado "Brazil BBQ", com um amigo meu do Brazil que acontece trabalhar para ABN-AMRO na holanda, mas veio para Hong-Kong e Pequim por uma semana, assistir a umas palestras. Então acabamos comendo um rodízio de churrasco em Pequim aqui! hehe...
Muita saudade de vocês todos! Quem sabe eu vou pro Brazil antes que vocês venham para França? ;)
Abços e beijos

samedi 21 avril 2007

Plog=party log

我很喜欢中国!:)

A NIGHT OUT
Just back from a night out.... went first to Claire's place, meeting 3 new trainees, and this random French guy Johnathan who happens to stay at their place also.
Since nothing surprises me anymore, I barely raised an eyebrow when he told me he was working in the same company, office, as James, this guy from INT that I met by chance on the street the other day, and that he had seen him just a few hours ago.
Claire and Trishna's place is nice, three separate bedrooms, like airport hubs around a spacy living-room, where you can catch a connecting path to the kitchen or the bathroom. well... shower-room, rather; it's still China. I like the fact that they have made it a non-smoking environment.
It's good to meet all these foreign students, colleagues, friends,.... again.
...
RETURN TO LADYSEX STREET
Later, in SanLiTun: we join Sumit and Eugen in China Doll. Good place. Dull, repetitive thumping noises for music, but definitely some of the best looking girls I have seen so far in Beijing. China Doll is a place for women, and that is their brand. They have this recurrent party where the girl with the best bikini outfit wins a VIP pass or drinks, or something, and other similar events. They want to keep that image, and indeed, many more girls than boys at the time we eventually show up. Some girls are just stunning, the waitresses all have style and there is an obvious standard of look to be hired in that club. Some guests, they just try too hard: excessive makeup, necklaces all over the shoulders, a Minnie Mouse portrait in front of a dress-skirt-combo.... don't know how to describe it. Some pretty crazy hairdressing all over the place, but that's probably just fashion style, considering some of the hairdressers I have seen at work.

"SI J'AVAIS UN STROBO...."
Trying to make my way out of the lounge floor, onto the walkway outside to call a friend. Crossing the dance floor. Strobos.C. Ope. Tur.Ning on.And o.Ff my. Field of vision, my sense of direction. Alternates flashes in grey and blue light decompose the body movements and make all colors seem flashier. I wish I could, just for the sake of experiment, see life through a stroboscope.Would probably make it seem more complex, less fluid.. more valuable? Wish I could stop these stupid ideas popping into my head, also. As in any good place, there is a girl in red. This one fashionably hip-hopping against a guy's groin while her top keeps going down, uncovering a second shoulder and more & more of her bikini. Moving on, that chinese group contort itself in a maybe typical way? I'm out already, as some new guests move in the sidewalk appears under my feet. Let's place that call.
"Allo Caroline? C'est Roger, du bureau...."

jeudi 19 avril 2007

Virginia Tech

Si vous vous posez la question,
oui, ici aussi à Pékin, les médias ont parlé du récent drame américain.
Je mentionne au passage que les 4 étudiants de l'INT qui s'y trouvaient sont sains et saufs, choqués tout de même j'imagine... Je note que l'INT semble bien accompagner ses étudiants, lors du tsunami en Asie, après trois jours de silence radio inquiétant, ils avaient tous été retrouvés sains et saufs.

Un collègue du bureau m'a expliqué que ce n'était pas dans les gros titres de la presse écrite parce que ce n'est "que" 33 victimes... dans le contexte de la Chine, ce n'est pas énorme.
Je ne me présente pas bien ce que ça peut vouloir dire, mais je me rappelle un article que j'avais lu dans un journal anglophone à Xi'An, mentionnant un coup de grisou dans une mine qui avait fait près de 50 victimes. La fin de l'article disait que les ouvriers devaient retourner rapidement au travail, après une semaines d'examens de sécurité et d'intégrité structurelle des souterrains.

J'ai voulu en avoir le coeur net, j'ai fait traduire "yahoo.com.cn" du chinois vers l'anglais. La page ressemble à www.yahoo.fr, avec peut-être plus de liens vers de la musique, et les actus moins mises en avant. Le premier lien est quand même le discours de réaction de Bush, et les condoléances envoyées au nom de gouvernement de l'Empire du milieu par le ministre des affaires étrangères.
Au bureau, par mail, sur msn...aucun chinois ne m'en a parlé. Sumit, mon collègue indien, a entamé le sujet quasiment dès que nous sommes arrivés le lendemain matin.

la Chine, insaisissable différence...

Mayonnaise chinoise

C'est toujours dans le bus qu'il se passe le plus de choses, pas vrai?
A plus forte raison si ce bus est rempli d'étrangers dont on ne comprend pas la langue, les regards,... les odeurs, bref!
Ce soir, j'ai réussi à comprendre intégralement un dialogue entre une vieille dame et un chauffeur de bus, en reconnaissant un seul mot.
La langue chinoise utilise beaucoup le contexte, d'où l'absence de conjugaison, de temps, d'ordre prédéfini dans la phrase, ou de toute autre règle un tant soit peu "carrée" qui pourrait normaliser ce joyeux bazar. J'exagère à peine, le contexte est vraiment important.
Suivons donc cette conversation:
[éléments de contexte: la dame est assise tout à l'avant du bus, où les gens montent, la sortie est censée se faire par la porte arrière. Le bus est bondé. La dame souhaite visiblement descendre au prochain arrêt]

dame âgée: "-Mr le conducteur, je descends au prochain arrêt, vous pourrez ouvrir la porte avant?"
chauffeur: "-d'accord madame, pas de problème je vous ouvre"

[élément de contexte: les pékinois ne sont en général pas patients en foncent pour rentrer dans les bus, trains, métros, etc. sans jamais laisser les gens descendre. C'est le cas, une jeune femme d'engouffre à peine la porte ouverte, et repousse la dame âgée à l'intérieur]
chauffeur: "eh, attends un peu toi, laisse-la descendre, laisse la descendre, ... lais-se la DES-CEN-DREEEEEUUUUHH!!"

[Eléments de contexte: Eh oui, à Pékin les gens ne sont vraiment pas du tout, du tout, patients, et font rarement attention à ce qui se passe autour d'eux. Je n'exagère pas, il faut le voir pour le croire. Tout cela, de mon point de vue français. La jeune femme finit par redescendre les trois marches du bus et se retrouve sur la chaussée, laissant la dame âgée descendre]

Et tout cela, en comprenant un seul mot: "xia" qui veut dire "descendre"


La morale de cette histoire:
"le contexte en chinois, c'est comme le coup de poignet de la mayonnaise: tout est dedans."

dimanche 15 avril 2007

Parc municipal & menu exotique J - CLXVII

Ce matin, visite d'un grand parc en compagnie de deux habitant(e)s du cru, pour aller admirer les "sakura", ou "cherry blossom".
Je crois que c'est exactement la même chose que ce qu'on appelle les "cerisiers japonais en fleur", dans nos contrées bien franchouillardes.
Comme c'est la Chine, il faut s'attendre à des milliers de visiteurs. En effet, une fois à l'intérieur, c'est la cohue un peu partout, les petits ponts au dessus des bras d'eau qui raccordent les différentes parties d'un grand lac, sont des goulots d'étranglement de trafic piétonnier, à tel point que des agents de circulation sont postés un peu partout.
D'après une estimation rapide, je pense que le parc reçoit facilement 30.000 visiteurs par jour, le week-end.
Après quelques photos au milieu des arbres en fleur et des pensées de Confucius, nous rejoignons un restaurant célèbre pour ses nouilles typiques.
Ce sont en fait d'énorme spaghettis, très cuits, auxquels on ajoute plein de petits ingrédients, des harbes coupées, de la viande cuite au milieu des oignons frits, etc.
Le menu comporte des photos, afin d'aider tous les touristes à comprendre ce qu'ils commandent. En le feuilletant, je repère les plat les plus exotiques:
- larves de ver à soie
- larves de cigales
- petits scorpions
- sauté de grenouille
J'apprends de mes accompagnatrices que ce n'est pas si courant, mais ce restaurant est connu pour sa vaste carte. Certains autres servent du chien.
Je m'en suis tenu aux nouilles, mais je pourrai sûrement essayer les scorpions ou les grenouilles une autre fois.. je pense que ça figure au menu plus pour l'attraction touristique que réellement par intérêt gastronomique.

La fin du Régime chinois J- CXLVII

C'est en effet avec surprise et tristesse que je dois l'annoncer.
Surprise, car rien ne le laissait présager jusqu'à ce matin paisible du dimanche 15 avril 2007.
Tristesse, car c'est une ère de santé et de sagesse qui va maintenant se conjuguer au passé.

Les évènements se résument à très peu de choses:
en rentrant d'une longue balade vivifiante dans un des grands parcs de la ville, je franchis pour la première fois la porte de ce fast-food KFC qui est juste à l'angle de mon bloc. Et là, je demande un "ice-cream".
D'abord, le serveur comprend immédiatement.
Ensuite, ça ne coute que 2,5 yuans, comprenez 25 centimes d'euro, pour une grosse portion de crème glacée.

C'en est donc fini de mon alimentation presque équilibrée, ce KFC vient de fausser la donne.
C'est la fin de mon régime chinois...

La résolution! du vendredi soir

ceci est donc la suite du post précédent consacré à l'anniversaire à la mode Suisse. C'est à dire, avec une bonne fondue de fromage, de derrière les fagots.
La soirée se termine quasi-tranquillement: je prends la résolution de rentrer sans payer de taxi, donc métro + les derniers bus, ou un de ces taxis/mobylette à trois roues.
Je marche sur Donzhimen waidajie, jusqu'à Sanlitun, de là je continue vers Chaoyang beilu.... une bonne heure de marche s'est écoulée quand j'atteins Chaoyang park, qui est encore assez loin de mon appartement. J'ai croisé un type incroyablement laid, clope au bec et l'air louche et sombre, accompagné de deux jeunes femmes en bottines de cuir noir et doudoune blanche apparemment rapide à ôter... il n'a le temps de me dire que deux fois "ladysex, ladysex...", un rapide geste de refus de la main éloigne cet étrange trio. Un peu plus loin, une femme en vélo me propose des DVDs... à 1h
du matin sur une avenue déserte, je me dis que la notation ESRB de ses vidéos n'est certainement pas "tout public".
N'ayant pas eu l'occasion de passer chez moi avant la soirée, mes chaussures de ville commencent à me créer de méchantes ampoules. Je pourrais prendre un taxi, il y en a plein sur ces grandes avenues. Mais ma résolution est forte, et le tarif de nuit monte crée assez rapidement une note très salée, même en yuans.
Je capitule à deux kilomètres environ de mon point d'arrivée; et trouve rapidement un taxi pour parcourir la distance restante en épargnant mes pieds.
Je ré-utilise à cette occasion un "truc" que j'ai inventé lors d'une précédente course de taxi: comme je ne sais pas dire tout droit en chinois, j'indique au taxi que, d'une, il ne doit pas tourner à gauche, et de deux, il ne doit pas non plus tourner à droite. Comme d'habitude, il rigole, et fait une longue phrase en chinois, dans laquelle il m'est impossible de repérer les mots signifiant "tout droit".
Chaque tentative de communication, même la plus simple, quand elle est couronnée de succès, créé un sentiment de satisfaction ou de réussite assez plaisant :)
Je n'ai pas droit à l'excuse "pour moi, c'est du chinois, tout ça...": justement c'en est. il faut bien apprendre!
La triple morale du jour:
- A Pékin, le métro s'arrête à, 22h30... n'importe quoi ces transports!!
- c'est bien de vouloir économiser le taxi, c'est mieux de rester sur place et rentrer le lendemain en bus, surtout si ça a été proposé
- pas besoin de savoir dire "tout droit" pour diriger un taxi :)

Anniversaire à la mode Suisse J- CLXVIII

Vendredi 13 avril:
le soir, anniversaire d'Anne-Sophie, la copine de Sumit, qui est mon collègue indien.
elle a cuisiné elle-même, un énorme gâteau au chocolat et une sorte de chausson au pommes géant... trop trop bon. ainsi qu'une fondue, au fromage...argh. Eh non, je n'aime toujours pas le fromage.
Comme l'horaire annoncé était 20h30, en arrivant à 21h30 je suis bon deuxième... ça commence à se remplir vers 22h30-23 h (heure à laquelle je comptais partir,en fait).Un groupe de 5 français fait irruption, accompagnés de Jitu.
Jitu est un autre stagiaire indien, dont l'entreprise vient de déménager dans le même immeuble que le notre. Sans raison particulière, 80% de ses relations sur Pékin sont soit des français soit des brésiliens. Je me sens chez moi ^_^
Les 5 nouveaux se présentent, je reconnais Ambroise, que j'avais rencontré lors d'une précédente soirée franco-brésilienne; il me semble qu'Anne faisait aussi partie de la troupe ce jour-là. Je parle un peu avec elle, Un type nommé Greg me demande d'où je viens, car j'étais en train de parler en anglais avec un Dominic, un Suisse arrivé il y a 2 ans, qui est maintenant tout à fait installé ici. Quand je lui réponds en français, il me lance "mais alors pourquoi tu parles en anglais!? Dominic parle français aussi!"
La réponse est assez simple: à Pékin, dans la vie quotidienne, tout se qui ne se passe pas en chinois, se passe en anglais.
Mes cours de chinois sont en chinois et en anglais, au bureau je parle anglais toute la journée, le week-end pour les sorties entre stagiaires... après bientôt 3 mois, il devient difficile de changer à nouveau, et le français sonne déjà comme un bizarrerie à mes oreilles, je préfère rester en anglais, sinon je vais me mettre à tout mélanger. Je ne veux pas généraliser... mais côté langues, je trouve que mes compatriotes ont tendance à choisir la solution de facilité. La soirée est très sympa, avec plein de musique d'Amérique Centrale, et je parviens à passer entre les moult toasts portés par la foule qui a hâte de s'enivrer, et garde les idées claires.
J'en ai profité pour retenir les ingrédients nécessaires au gâteau au chocolat, et l'adresse où je pourrai acheter un moule!
enfin!
J'en retiens surtout la conversation avec Anne à propos du Tibet, dont elle a parlé de façon exalté et avec moult superlatifs: un monde différent, des gens plus qu'ouverts, des paysages impressionnants. Ce sera mon prochain long voyage dans le coin, assurément!
Oh... maintenant que j'y pense, on n' a pas soufflé de bougies!

Un bus au hasard... J - CLXVII

Mon expérience du Samedi 14 avril (hier):
j'ai enfin fait ce que je voulais faire depuis longtemps: monter dans un bus, trouver une place assise, et aller jusqu'au terminus. Juste pour voir où il va. Mais pour ça, il faut se lever avant 16h le samedi!! Ce qui n'était pas gagné les semaines précédentes...
Bon, je choisis le 486, parce que je sais qu'il est déjà très pratique: il passe devant mon appartement, mon bureau, et passe assez proche de l'école de langue où je prends mes cours de chinois.
Le bus passe en fait à DaWangLu, sur la ligne 1 du métro, et descend tout droit vers le sud. J'ai atterri dans un parc.... dont je ne connais pas le nom. En fait, c'est un parc sur la carte, mais dans la vraie ville, une énorme partie est mangée par un terrain vague, des petites habitations et des commerces, et un genre de douve, sans eau, et pas très propre. Quelques arbres en fleur, des passants... aisés, à en juger par leurs chiens (voir article précédent): un grand dalmatien, et un berger allemand.
En sortant du parc, je passe devant une de ces épiceries qui ont à peu près tout... sauf des tomates en l'occurrence, ce qui est dommage parce que c'est justement ce que je voulais. J'ai quand même appris que ça se disait "XiHongShi" (occidental-rouge-[quelque chose]), ou encore "fan-chei".
Au retour, même bus. je passe devant un immense bâtiment à l'allure coloniale, en pierre grise et avec des dorures sur certaines décorations tout en haut du toit. Ca méritera une deuxième visite bientôt.
J'ai donc réussi à mettre à jour mon super plan de la ville, qui contient maintenant l'itinéraire semi-complet du bus 486. Je n'ai plus qu'à faire la même chose la semaine prochaine, mais en allant vers le nord!
Ah oui, au fait: un trajet en bus coûte 0,40 yuans, soit 4 centimes d'euro...
Pour moins de 10 centimes d'euro, j'ai donc fait un aller retour à travers la moitié de la ville, découvrant des quartiers nouveaux et des sites intéressants à visiter avec plus de temps. La Chine, incomparable...

dimanche 8 avril 2007

Oh, un....p'ti'chien!!!! (oui; à vos souhaits!)

Une des première choses que j'ai apprises à mon arrivée, en termes de sociologie pékinoise, est que l'on peut savoir quelle population vit à un endroit en observant la population de chiens qui se trouve dans le quartier.
J'ai observé que les pékinois promènent leur chien à toute heure, aussi bien à 8h quand je pars pour le bureau (mais ils bossent pas, ces gens-là?!?), qu'à 2h du matin quand je rentre parfois à cette heure là (mais il dorment pas, ces gens-là?!?).
En hiver, la plupart des chiens ont droit à un petit manteau en laine ou style "doudoune", qui leur donne généralement un air ridicule si le toiletteur-brushing n'avait pas déjà atteint cet objectif.
J'ai vu pour la première fois de ma vie, en vrai, un chien "pékinois". Je n'en avais vu jusqu'alors qu'en BD, dans Boule&Bill (album "Globe-Trotter"; je recommande c'est un de mes préférés).
Le pékinois est un chien court, avec une gueule plate; sa petite taille explique peut-être cette platitude: en rentrant chez lui, son maître l'oublie, et ferme la porte... qui écrase la gueule du chien à chaque fois. Ou pas. Et il a une démarche dandinante; je ne m'explique pas pourquoi cette allure paraît aussi déséquilibrée. C'est comme si d'un pas sur l'autre, tout son corps penchait d'un côté, puis de l'autre.
Je n'ai vu à ce jour aucun "gros chien", ni chien "dangereux", ou même qui semble un peu agressif.
D'après mon guide pendant mes premiers jours sur Pékin, les chiens étrangers sont plus chers, parfois illégaux à obtenir ou simplement à posséder sur le territoire chinois, ils coûtent donc plus cher. De manière générale, cela coûte cher de posséder un animal de compagnie de race canine, car il faut obligatoirement le déclarer aux autorités.
A partir de là, je me pose deux questions essentielles:
1) est-ce que tous les chiens errants sont des animaux de compagnie abandonnés? car certains ont l'air tout à fait sauvages
2)Est-ce que le restaurant juste en face de chez moi, qui sert du chien au menu, se fournit chez les habitants du quartier qui un jour ne veulent plus de leur animal domestique? .
(j'en connais qui vont criser en lisant ça... vaut mieux pas amener votre toutou en vacances ici, par précaution!)

Un des posts les moins intéressants de ma part depuis le début de ce blog, sans aucun doute! mais bon, des fois il n'y a rien d'autre à raconter après un week-end passé au lit.
la pensée du jour:
" si de ton week-end tu veux profiter,
le vendredi soir des choses exotiques et épicées
de manger tu t'abstiendras,
ou méchamment il t'en coûtera!

vendredi 6 avril 2007

Beijing Encounters

Dimanche dernier, je me rends vaillamment au Student Review Board (sessions d'évaluations des candidats au programme international de stages d'Aiesec). Depuis le nord-est de la ville, je tente de rejoindre l'ouest; ce que je réussis à faire après une bonne heure de marche, métro, marche, métro... Il ne me reste plus qu'à prendre le bus pour 6 ou 7 arrêts. Je sors de la station de métro XiZhiMen.
Et je tombe nez à nez avec un étudiant de l'INT.

...

...


...


C'est fou non?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!

...

Ca ne paraît pas incoryable d'apprendre ça, comme ça, sans même y être préparé??
Eh bien en tout cas j'étais, moi, très étonné et surpris.
Qui plus est...

C'est un étudiant de l'INT que je connais, car il est de la promo suivante...
d'autant plus parce qu'il a été dans l'Aiesec à l'INT...
c'est James Cui!

mais l'histoire ne s'arrête pas là!!!!
En effet, mon papa à moi a prévu de me rendre visite pendant les vacances de mai ici, et profite de l'occasion pour rencontrer des anciens collègues actuellement chez FT R&D à Pékin.
Je dis à James: "alors, que fais-tu par ici?"
réponse, ineluctable:
"-je suis en VIE*, chez FT R&D**.
- tu connais, par hasard, un certain D. Sch. et H.W. ?
- oui oui, le premier c'est mon responsable ici. le second, je connais de nom."

je ne vois pas comment imaginer une coïncidence plus extraordianire.. franchement, c'est pas possible.

mon père ne me croira jamais...

bon... il y a juste 1 milliard de chinois, 70 millions de français; 14 millions d'habitants à Pékin; il aurait pu être dans la rue d'â côté. j'aurais pu venir par là la semaine précédente, ou suivante. Mais non, on se croise là. Je n'en reviens toujours pas.

pour ceux qui le connaissent, il a un photoblog picasa: http://picasaweb.google.com/jestemjames

Après une petite demi-heure de discussion, je poursuis mon chemin, en me disant que vraiment cette planète est ridiculement petite, et c'est décidé je joindrai la première vague de colons pour Mars, et mettre le hasard au défi de me refaire le même coup. Sait-on jamais?


* Volontariat International en Entreprise. sorte de contrat de "stagiaire expatrié", où l'on travaille pour une entreprise à l'étranger, mais le salaire est payé par la France (et est plus proche d'un salaire français que d'un salaire chinois en général)
** France Télécom Recherche et Développement.

mardi 3 avril 2007

J-179: Karaoké, mariage

by the rivers of baaa-byy-loooooonn.. laa-laa-laa-laaaaaa.. :)
Samedi soir, 31 mars, Karaoké Night!! la chaîne de karaokés la plus célèbre ici, apparemment, s'appelle KTV, et se trouve dans un centre de divertissement appelé "Party Life, ou Party World" (à moins que ce ne soit l'inverse)
je réussis à me rendre sur place par moi-même, ce qui constitue un exploit en soi!
je note sur le mail d'invitation les caractères chinois qui indiquent le nom du quartier, et la station de métro la plus proche. je prends mon livre-plan de Pékin, trouve la station, en comparant les caractères je finis par trouver le quartier en question sur le plan, et je regarde les noms des principales rues, de la même façon en recherchant les caractères qui ont la même tête je finis par repérer l'endroit. je mets à profit mes 45 minutes d'avance pour explorer le coin. Il y a un peu plus bas une des ces agences de photos de mariage, qui est en plein effervescence, de façon surprenante, à 21h30; deux amies font même la queue dehors, une hôtesse vient leur dire de patienter encore un peu.à l'intérieur, des couples discutent avec des conseiller(e)s du meilleur "plan photo" pour les noces prochaines.
Une explication culturelle s'impose; (celle-ci me vient de Christine, une étudiante mexicaine qui enseigne l'anglais dans une école primaire, elle-même la tient d'une de ses collègues qui va bientôt se marier):

c'est une tradition en Chine, à l'occasion du mariage, d'organiser une séance de photos ultra chic, surtout pour la mariée, dans les endroits les plus exotiques ou les plus surprenants. les photos affichées en vitrine des agences sont incroyables, avec le couple ou la mariée seul devant un décor paradisiaque, avec une robe à couper le souffle, visiblement sortant de plusieurs longues heures de maquillage et coiffure, manucure et habillage, et sans doute quelques séances de coaching sur la pose à adopter pour les photos. C'est bien sûr une "once in a life-time opportunity" pour les jeunes couples, qui cherchent à avoir les photos les plus chic, les plus luxueuses, ou les plus originales possibles. Tout cela coûte bien entendu une fortune, location de costume, déplacement de toute une équipe parfois à plusieurs centaines de kilomètres pour être dans un décor naturel parfait, etc. Les jeunes femmes sont émoustillées à l'approche du mariage, plus par la perspective de cette séance de photos, que par l'union qu'elles vont constituer avec leur partenaire. la collègue de Christine parlait avec un enthousiasme inépuisable de ses préparatifs de mariage, mais déclarait de but en blanc qu'elle n'aimait pas son mari et qu'elle se souciait peu de ce qui se passerait une fois la cérémonie finie.
Quelqu'un a dit "choc culturel"?