jeudi 8 mars 2007

Journal du Spring Festival – Shanghaï - 18 Feb 2007


Arrivé une demi-journée avant le reste de la troupe à Shanghai, je décide de me laisser guider par mes pieds dès la sortie de l’aéroport. Au passage, mon conseil pour l’avion : si vous pouvez, prenez uniquement des bagages à main, ou qui passent en cabine. Les bagages en soute peuvent mettre très, très trèèèèèès longtemps à arriver, en Chine.

Dès que je monte dans bus à la sortie de l’aéroport, je sens la différence avec Pékin. Il y a plus de bruit ambiant, une impression d’agitation règne, malgré le peu de monde présent en ce dimanche midi. En effet, le dimanche 18 est précisément le jour du nouvel, la plupart des gens sont donc chez eux, en famille. Dans le bus, la contrôleuse m’adresse la parole dans un accent incompréhensible ; un jeune chinoix (Joshua, on engagera plus tard la conversation) m’aide dans un anglais avec un peu d’accent

« -she wants to know where you are going ?

- SJTU: Shanghai Jiao Tong University

- Oh, ok. No problem, you are lucky, this bus goes just in front of the university ».

Il est vraiment sympa et on parle un peu ensuite. Quand je lui montre la carte de visite que j’ai, du président du comité local Aiesec de l’université de JiaoTong, il comprend qu’il s’agit du « Student Union », et m’explique qu’il est le vice-président du SU de l’université Fudan, la deuxième principale université de Shanghai. Son anglais est décidemment très bon. Je ne pense pas que la même rencontre aurait pu avoir lieu à Pékin : beaucoup moins de gens parlent anglais.

Une fois dans le centre, je ne trouve pas l’université. Un dimanche, jour de fête nationale en plus, il n’y a pas un chat pour m’en indiquer la direction. Suivant des rues au hasard, je tombe sur la « Fontaine de l’espérance » offerte par la ville de Marseille à Shanghai, dans un square où des enfants de couples apparemment poly-culturels jouent au hockey. Des distributeurs Pepsi trônent en évidence en plein du milieu d’une allée, au cœur de cet ilôt vert. Je prends une photo de la fontaine(en début du post), de sa plaque mal écrite comme presque tous les textes en langue étrangère (la plaque annonce la « fonaine de l’espérance ») et aussi une photo des machines Pepsi, ça me rappelle la fin d’un film mémorable : « Double Team ». haha, merci à mes super potes Mr D & Patpatine pour m’avoir fait voir ce classique d’anthologie.

3 commentaires:

Unknown a dit…

Je sais pas comment ça se fait, mais blogger connait mon nom. Donc t'as du pot Jean, sinon grâce à l'anonymat j'aurais posté un comment terroriste à la patsai!

Ca me fait vraiment plaisir que tu t'es rappelé du Double Team, que j'ai acheté en Chine. Au moins avoir perdu 2h de notre vie aura servi à quelqu'un!

Anonyme a dit…

C'est quoi un double team?

Jean Penny a dit…

Hi soeurette, Double team est l'un des pires navets del'histoire du cinéma (enfin... tant que tu n'es pas allée faire un tour sur www.nanarland.com/fr. avec jean-claude van dame, l'incontournable, et dennis rodman, qui si tu ne connais pas est un ancien basketteur reconverti dans les mauvais films. ne jamais regarder, donc.