Premiers chocs culturels

Pour ceux qui n'ont pas suivi... je crée mon blog le 27 février, alors que je suis arrivé en Chine le 30 janvier. aussi, je poste un texte par jour, tiré de mes notes de voyages prises pendant mon premier mois. jusqu'à ce que le blog rattrape le temps réel. trop fort la technologie, pas vrai?

Notes from : 2007, Feb 1st

Les chocs culturels:

Il y en a eu plusieurs. C’est simplement le fait de remarquer qu’une habitude, une coutume est différente dans le pays visité. Je n’y avais jamais pensé… mais les chinois ne mangent jamais avec des couverts, uniquement avec des baguettes. Depuis tous petits, et toute leur vie. Quelle que soit l’occasion, ils utilisent des baguettes. D’ailleurs, il ne les tiennent pas de la même façon… plutôt, je ne les tiens pas de la même façon qu’eux. C’est peut-être la façon japonaise que j’ai adoptée, je ne me souviens plus comment j’ai appris à me servir de baguettes. Les restaurants chinois sont souvent bondés, car peu de gens font la cuisine. C’est un rôle traditionnellement réservé à la femme, et les traditions perdurent ! Sur les campus d’universités, les étudiants n’ont pas de cuisine, que des restaurants ou des cantines (les deux en général). Jérôme m’avait prévenu que je verrais sûrement des gens en pyjama dans la rue. Je n’en ai pas encore croisé, à cause du froid je pense, mais dans le supermarché ce matin il y avait une femme avec un bonnet de douche, et un tour de cou en plastique, elle devait être en train de se faire une teinture et avait trouvé un bon moyen d’occuper son temps en attendant de pouvoir enlever son couvre-chef. Evidemment, dans les standards français… c’était très ridicule. Ici, personne ne s’en émeut. Les hommes crachent par terre, à tout bout de champ. Je pense que je serai habitué d’ici peu, mais pour l’instant c’est assez crispant, parce que le bruit est vraiment dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot. La nourriture est variée, bien qu’à première vue elle semble très monotone, car elle correspond à ce que l’on trouve dans les restaurants asiatiques à Paris. Il y a toujours un bol de riz pour accompagner une viande servie en même temps que des légumes, ou parfois aussi des pâtes. Ces dernières sont servies soit sautées et accompagnées de légumes, soit dans un bouillon épicé que l’on boit à la cuillère et qui est généralement très bon. Ca résout au passage la question de la boisson, en chine peu de gens boivent de l’eau aux repas, plutôt des sodas(qui sont moins chers...que l'eau. comme la bière en république tchèque). .

Je m’attendais à reconnaître certains aspects de l’Inde, mais ce n’est absolument pas le cas. Je ne me suis pas encore retrouvé dans la situation où j’avais été à Delhi, noyé dans une marée humaine, submergé par une impression de foule infinie. Pékin est un grande vile, largement industrielle, et clairement moins propre que Paris. Des effluves nauséabondes traversent parfois les ruelles, mais pas non plus au point de ce que j’avais senti dans un bidonville de Delhi, où je m’étais senti défaillir.