mercredi 13 février 2008

Le billet d'humeur - février 08

Parfois me prend l’envie d’écrire. Souvent, je m’arrête après quelques lignes, voire quelques mots. Jamais je ne les partage, ni ne les publie/poste/bloge/blogge/blogue. Pour quoi faire ?

Et pourquoi pas ?

Ce mercredi 13 février, le service public audiovisuel est en grève. Je dis que c’est une bonne chose !! Plus souvent, l’excellente station Le Mouv’ (92.1FM) devrait nous abreuver d’excellente musique doucement pop, comme aujourd’hui ; plus souvent, elle devrait nous éviter son insupportable déballage de pré-adolescentes sur la radio libre 17h-23h. Je ronchonne mais c’est normal; je dépasse les 24 ans ½, c’est la l’acariâtreté (??) qui m’atteint, la sénilité guette.

Si les Neuilléennes et Neuilléens sont politiquement irritables et publiquement insupportables, il ne faut pas oublier que ce sont aussi des gens comme les autres, le matin entre 8h et 9h ! Arrivé au bureau au lever du jour, lundi dernier, je me dis qu’il était décidement trop tôt pour se mettre à l’ouvrage, et descendait prendre un « pti noir » au café du coin. Finalement ce fût chocolat chaud et croissant, pour le plaisir du souvenir, la mousse du chocolat saupoudrée d’un lever de soleil rouge flamboyant sur l’avenue Charles de Gaulle. C’est assez sympa pour bosser, ce coin, finalement. Les Neuilléennes et Neuilléens, donc, bavardent au comptoir autour de leurs cafés, parlant de madame-du-chien-des-voisins-du-bureau-des-enfants… c’est ennuyeux ce que je raconte, on s’en fiche de savoir qu’ils parlent de ça ? je veux bien parler d’autre chose, mais eux, c’est de ça qu’ils parlaient. En sortant, 6 euros pour un pti déj ? c’est plus cher si on s’assoit ! Sachons vivre, mais je ne m’y laisserai pas prendre la prochaine fois.

Nous perdons le sauveur, le Salvador, Henri le grand. Un inconditionnel de la pétanque ET du Brésil ne peut pas être fondamentalement mauvais. Retenons son énergie vitale assez incroyable, et sa capacité à descendre une bonne bouteille de rouge, à lui tout seul, au cours d’un concert. C’était Henri Salvador, au Palais des Congrès à l’automne 2005. Une rupture d’anévrisme, c’est lié au pti rouge ? qu’en pensent les médecin(e)s ?

« Tu as des problèmes de riche, mon pauvre ! », m’expliquait-on quand je me désolais de mon indécision de futur estivant : JO à Pékin ou famille à Sao Paulo, rien ne sert de courir, il faut choisir. Le feuilleton se conclura avant la saison 4 de Lost, les scénaristes de mes vacances n’ayant pas fait grève.

Je me tiens pour cette première mouture au sage adage « quand il n’y a plus de papier, c’est qu’on a noté toutes les idées ». Fin de la page 01.

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