mardi 13 mars 2007

J moins CIC (ou CVXXXXIX?) reloaded

Hier premier cours de chinois dans une école de langue locale. Prof très sympa, qui sait dire "Oi, como estas" en portugais :)

Surtout, si vous êtes portugais ou que vous parlez portugais, ne le dites jamais ici: en chinois, "portugais", c'est trop compliqué!!! (Pu-Tao-Ya, trois caractères, contre un le plus souvent ou deux max pour la plupart des autres pays... et les caractères sont pas des plus simples)


pour retrouver mon appart, je dois prendre deux bus: dans le premier, la poinçonneuse me pose une question une dizaine de fois, sans que je réussisse à comprendre. Quelques minutes plus tard, après avoir vérifié les tickets des autres passagers, elle me tend un papier où est écrit un seul mot "where".

C'est vraiment touchant de voir comme les gens sont serviables et attentifs ici. Le matin, les bus sont bondés et les gens hurlent et poussent. Le soir aussi, à la sortie des bureaux à 18h. Mais là, il y avait très peu de monde, et elle a pris le temps de me demander où j'allais.

Je sors mon plan de la ville, je lui montre où j'habite, elle me dit que le bus n'y va pas. Je tente de lui faire comprendre que je sais que je dois changer de bus... elle semble comprendre, ou acquiéscer.... ou bien elle me dit aussi que je dois changer de bus, et nous disons tous les deux la même chose sans nous comprendre.

Je pense que c'est la situation dans laquelle je suis le plus fréquemment ici. J'arrive à analyser ce qui se passe autour de moi en général... mais je ne peux presque jamais l'exprimer. Et quand quelqu'un cherche à me l'expliquer, je ne comprends pas ce qu'il ou elle me dit.

Je regarde à quel arrêt je dois descendre d’après mon plan, et je suis les noms des rues qui défilent ; mais je sais déjà queje n’en ai pas vraiment besoin : la contrôleuse me fera signe à mon arrêt. En effet, c’est le cas quelques minutes plus tard, elle me dit « here, here », dans l’anglais le plus approtimatif et hésitant que j’aie jamais entendu. Je sors du bus avec du baume au cœur et un sourire jusqu’aux oreilles. Pas sûr de savoir pourquoi… sans doute juste parce qu’une aide désintéressée de la part d’une personne totalement inconnue, dans un pays totalement différent, ça rassure.

J moins CIC (ou CVXXXXIX?)

Latest addition : dimanche 4 mars _ 01h17, heure de pékin

Il neige !! Pour la première fois de ce long hiver chinois, il neige à Pékin. Il a plu toute la journée, en fait, et d’après les pékinois c’est la première fois qu’il pleuvait depuis novembre. Tout est super glissant, mais les taxis conduisent quand même un peu moins vite, et surtout il n’y a personne dehors.

Petite soirée chez des amis de Jacqueline, que tout le monde appelle « Jac’ », ou banane.

Qui ne sait pas encore pourquoi on appelle certains asiatiques, en particulier les thaïlandais, des « bananes » ?

Réponse : « parce qu’ils sont jaunes à l’extérieur, blanc à l’intérieur ».

Je ne crois pas que la situation inverse existe. En tout cas, elle n’est pas reconnue.

J’appréhendais un peu de me retrouver au milieu d’un groupe d’expats un tant soit peu arrogants, mais en fait ils étaient vraiment sympas. Un certains nombre sont en VIE, et ça paie apparemment bien : leur budget logement est plus de deux fois supérieur au mien, idem pour leur budget « soirées » il me semble. Après un mois en Chine, c’est presque dépaysant de se retrouver à parler avec un Pierre-Loïc, une Agnès, un Jean-Marc.

jeudi 8 mars 2007

Flash Info Exceptionnel

Flash spécial de notre envoyé spécial en zone de conflits:

le bureau est déclaré zone sinistrée. pendant les 6 prochains jours, tous les employés devront porter les équipements de protection indispensables, comme présenté sur la photo ci-dessus.
Toute personne ne respectant pas ces normes de sécurité s'expose à des risques de santé graves et importants, voire même sérieux. Le casque anti-bruit porte le logo de la société, afin qu'on ne risque pas de se le faire voler. Le masque non par contre, donc soyez sûr de ne pas aller mettre vos microbes sous le nez de quelqu'un d'autre en échangeant involontairement vos masques.
Des bouchons d'oreille sont disponibles en plus du casque (bien que ça ne fasse pas une grande différence).

Ceci n'est pas un poisson d'avril (il serait en avance de 3 semaines). La société avec qui nous partageons l'open space est en pleine croissance, et récupère des bureaux d'un autre partie du batiment. Des ouvriers sont donc en train de supprimer des murs, visser des chambranles, déclouer des planches, tousser et éternuer dans la poussière de plâtre pendant que nous devons faire semblant de continuer une activité normale. Je n'ai que des documents à éditer ce jeudi et vendredi, c'est encore concevable. par contre mon voisin vendeur qui démarche au téléphone se retrouve un peu bloqué: "ALLO!!?? non, je ne vends pas des ROLLERS, je vends un SOFTWARE!!Oui, il y a un concert de scies circulaires dans notre bureau, pourquoi, ça vous dérange!? oui, pour faire du KNOWLEDGE MANAGEMENT!? COMMENT? la boucherie SANZOT??..."

Je rends l'antenne aux studios et poursuis ma journée en mode "survie"

Fin du communiqué - - - - -

une ballade en panier à salade

Srping Festival Holiday - Shanghaï - 19 Feb 2007


Une journée mémorable : Alex nous entraîne de toute la force de sa conviction vers le « Bund », c’est THE promenade de Shanghai le long du fleuve. C’est aussi le quartier qui concentre les bâtiments coloniaux. Les banques le long de l’avenue n’ont rien à envier à certains bâtiments haussmaniens, à l’extérieur comme à l’intérieur. Tout est fermé pour cause de férié. Un garde nous bloque le passage. Nous entrons dans l’une des banques après de longues palabres, grâce à Christine qui doit absolument aller aux toilettes, une fois dedans, surtout aucune photo nous rappelle le cerbère en faction. Pendant qu’Alex observe Marie essayer son chinois avec le garde, j'admire ce hall imposant : des dorures, des fioritures architecturales, un espace intérieur aux arrêtes aigues mais vaste, des mosaïques représeantant les symboles des villes où se trouvent les autres succursales du groupe au plafond (Tokyo Paris Hong-Kong Bangkok …), un carrelage éclatant au sol. On pourrait tout à fait se croire boulevard des Italiens, ou dans l’entrée d’un grand hôtel particulier italien style post-renaissance.


Quelques minutes plus tard, Christine se fait voler son portefeuille : on s’aperçoit juste que son sac à dos est ouvert, son portefeuille manquant ; ça s’est passé en moins de deux minutes, sur une distance de 50 mètres, au milieu d’une bousculade. Cela nous vaut une ballade en panier à salade !! Le policier que nous finissons par trouver n’en finit pas de parler et parler, en bon chinois… seul Ming semble suivre à peu prèsla conversation, pour ma part je n’ai aucune idée de ce qu’il raconte. Les chinois parlent énormément, c’est hallucinant. Il leur faut ce qui semblent être des heures interminables simplement pour expliquer comment aller d’un point à un autre dans la ville, comment passer un appel depuis une cabine téléphonique, … Ce policier volubile décide donc qu’il faut aller au poste, et que pour ça tout le groupe doit y aller. On se retrouve 7 personnes dont 2 debout, et pas la moindre ceinture de sécurité en vue, dans une fourgonnette de police bleu réglementaire, tassés à l’avant, écrasés contre la grille de la cellule, heureusement vide, qui occupe l’arrière du véhicule, conduit par un policier qui parle dans son portable pendant tout le trajet, au milieu d’une avenue à la circulation ultra-dense.

Inoubliable.

Il n’y a pas d’autre mot.Christine, on est désolés pour ta monnaie… mais cette expérience était vraiment marrante :) évidemment, sur le coup on flippait comme des malades de se retrouver du mauvais côté des barreaux suite à une méprise administrative à l’arrivée au commissariat. Rien de tout cela n’est arrivé.

Journal du Spring Festival – Shanghaï - 18 Feb 2007


Arrivé une demi-journée avant le reste de la troupe à Shanghai, je décide de me laisser guider par mes pieds dès la sortie de l’aéroport. Au passage, mon conseil pour l’avion : si vous pouvez, prenez uniquement des bagages à main, ou qui passent en cabine. Les bagages en soute peuvent mettre très, très trèèèèèès longtemps à arriver, en Chine.

Dès que je monte dans bus à la sortie de l’aéroport, je sens la différence avec Pékin. Il y a plus de bruit ambiant, une impression d’agitation règne, malgré le peu de monde présent en ce dimanche midi. En effet, le dimanche 18 est précisément le jour du nouvel, la plupart des gens sont donc chez eux, en famille. Dans le bus, la contrôleuse m’adresse la parole dans un accent incompréhensible ; un jeune chinoix (Joshua, on engagera plus tard la conversation) m’aide dans un anglais avec un peu d’accent

« -she wants to know where you are going ?

- SJTU: Shanghai Jiao Tong University

- Oh, ok. No problem, you are lucky, this bus goes just in front of the university ».

Il est vraiment sympa et on parle un peu ensuite. Quand je lui montre la carte de visite que j’ai, du président du comité local Aiesec de l’université de JiaoTong, il comprend qu’il s’agit du « Student Union », et m’explique qu’il est le vice-président du SU de l’université Fudan, la deuxième principale université de Shanghai. Son anglais est décidemment très bon. Je ne pense pas que la même rencontre aurait pu avoir lieu à Pékin : beaucoup moins de gens parlent anglais.

Une fois dans le centre, je ne trouve pas l’université. Un dimanche, jour de fête nationale en plus, il n’y a pas un chat pour m’en indiquer la direction. Suivant des rues au hasard, je tombe sur la « Fontaine de l’espérance » offerte par la ville de Marseille à Shanghai, dans un square où des enfants de couples apparemment poly-culturels jouent au hockey. Des distributeurs Pepsi trônent en évidence en plein du milieu d’une allée, au cœur de cet ilôt vert. Je prends une photo de la fontaine(en début du post), de sa plaque mal écrite comme presque tous les textes en langue étrangère (la plaque annonce la « fonaine de l’espérance ») et aussi une photo des machines Pepsi, ça me rappelle la fin d’un film mémorable : « Double Team ». haha, merci à mes super potes Mr D & Patpatine pour m’avoir fait voir ce classique d’anthologie.

mardi 6 mars 2007

Chinese New Year! oooooh yeah

Latest addition : dimanche 18 février _ 03h08, heure de pékin

Bonne année !! Bonne année du cochon/porc ! plein de bonheur et de chance !

Je crois que c’est à peu près comme ça que les chinois le souhaitent en tout cas J

Nous avons fait un resto thaï, complètement vide à part nous d’ailleurs, puis nous sommes allés sur un café avec une terrasse pour admirer les feux d’artifice. Mes collègues de bureaux m’avaient prévenu que Tian an men Square serait certainement une vrai « war-zone », sone de guerre, donc nous avons préféré éviter. En effet, des gens lançaient des feux d’artifice un peu partout. Ce n’est pas absolument exclusif à la Chine, car d’autres pays d’Asie ont cette tradition, mais en Chine les feux sont partout, et ils sont tirés à toute heure du jour et de la nuit. De ma fenêtre, j’ai une bonne vue sur deux rues, et il y en a bien entre 100 et 200 lancés chaque soir.

Le resto et le bar étaient super sympas, il y avait : Alex (Netherlands), Cameron (South Africa) et Marie (Japan), et Dan (UK) que je connaissais déjà. Et aussi Stefano et Alberto, qui se trouvaient être respectivement OCP et OCVPF de l’ILDS 2004 à Venise auquel j’étais allé. Nous nous en sommes aperçus pendant le dîner, c’était assez marrant. Je crois qu’ils étaient aussi à Prague pour le nouvel an la même année que moi, mais je ne les avais pas croisés. Mon réseau s’étend, avec Asha (Poland), Ellen (Germany), Kip (USA), Claire (Northern Ireland), Eugen (Romania). La guest-star de la soirée était le petit cochon rose en peluche de Stefano, qui réussit à un moment, je ne sais trop comment, à se retrouver dans le soutien-gorge d’Ellen ; sur quoi Dan, Eugen, et Cameron plongèrent pour le récupérer…. Aaaah, great fun :D ! Nous avons aussi pu lancer quelques feux d’artifice nous-mêmes, grâce à Marie qui avait fait du shopping le jour même.

De bons moments, et des photos plus ou moins floues! Postées bientôt.

Au fait, bonne nuit se dit « Wan’an » !

lundi 5 mars 2007

Runaway_Windy Valentine

Youpieee !!!! j’ai fini Runaway 1 !!!! Trop bien ce jeu !! :D bon, en effet, j’ai regardé le walkthrough (mais si, mais, il faut que je me justifie ; les walkthrough, c mal :p ). En gros, ça faisait bien deux jours que j’étais bloqué, parce que je n’avais pas remarqué qu’une certaine machine dans l’atelier de Kevin/Saturne avait un levier que l’on pouvait activer.. bref, je n’avais aucune chance de me débloquer tout seul. La preuve que je suis trop fort : j’ai fini le chapitre 4 grâce à ça, et les chap 5 et 6 dans la foulée. Bref, pour tous les fans de jeu d’aventure, Runaway n’est pas seulement une valeur sûre, c’est surtout une vraie référence, qui fait de l’ombre à Monkey Island & consorts.

A part ça…. Dans la journée, tempête de vent. D’après mes collègues, c’est le début de la saison, ça va aller en empirant surtout lorsqu’avril approchera. Deux fenêtres du bureau se sont ouvertes d’un coup, sous la violence du vent. En rentrant, j’i attendu le bus à peine une dizaine de minutes, mais j’étais bien congelé ; surtout des oreilles ; le vent m’a rappelé un peu ce qui’l peut y avoir enbord de mer un jour de grande marée… il ya vraiment,VRAIMENT du vent. Et en effet, beaucoup de sable, de poussière. Le climat de cette ville est irrémédiablement sec, c’est un fait. Je discutais avec des amis de la désertification des environs de Pékin… d’après les chinois, c’est en passe d’être résolu grâce aux arbres qu’ils plantent et aux mesures environnementales. Si j’ai bonne méméoire, ce n’est pas l’avis du Courrier International que j’ai lu avant de partir. D’après un autre article, du même journal, la Chine représente 2% du parc automobile mondial…. Et 20% des accidents de la route, aussi au niveau mondial. Eh bien ce n’est vraiment pas étonnant : ils conduisent tous comme des patates !!! Il paraît que le permis est difficile à obtenir,qu’il y a trois examens (2 un peu comme en France, et le troisième est un test de réflexes au volant), mais je me demande si tout le monde le passe. J’ai encore vu 3 ou 4 voitures arrêtées en plein milieu d’une voie d’accès au périphérique n°4 . Beijing est une grande ville, ils ont 6 périphériques, hehehe ! et ceux que j’ai vus font entre 10 et 14 voies de large… tout va bien.

Pour conclure ce post, je note qu’ici c’est déjà la St-Valentin, mais ce n’est pas vraiment fêté il me semble. Je ne suis pas vraiment concerné par la question cette année :p mais je n’ai vu aucune pub ou communication spéciale sur le sujet ces derniers jours. Disons que j’ai de la chance, j’ai 7h d’avance par rapport à la France poury penser ^^. Tiens, Asako, si tu passes par ici : joyeux anniversaire !!!

Bonne nuit ; et promis, la prochaine fois j’apprendrai à le dire en chinois !

vendredi 2 mars 2007

Jonhjonh chez les papous!!

Latest addition : lundi 12 février – 22h31, heure de Pékin

Journée chargée !!! Entre le cours de langue papou, l’avalanche de montagne en centre ville, en passant par l’accident d’autobus… Nous avions rendez-vous avec l’ambassade à Pékin de la Papouasie Nouvelle-Guinée, l’ambassadeur voulait entendre parler plus en détail de notre produit. Il était très sympa ; ils parlent une langue qui ressemblait vaguement, à l’entendre, à de l’anglais. En effet, en sortant nous avons pris un des guides mis à disposition dans l’entrée, et pendant le trajet en voiture nous avons pu apprende quelques phrase de papou !!

En fait.. c’es très très simple ; ça s’approche vaguement de l’anglais parfois. Voici ce dont jke me souviens :

Manger/nourriture : kaïkaï

« où allons-nous » : yumi go weh (ça ressemble à « you-me go where », non ???!!)

Dans la voiture, nous spéculions aussi sur le nombre d’ambassade que pouvait avoir la papouasie Nouvelle-Guinée dans le monde…. Peut-être une cinquantaine ?

Comme ce pays fait partie du cercle très privé des nations les plus lointaines de la France (ils sont pile-poil de l’autre côté du globe), je n’étais pas très renseigné sur la question. Nous en saurons probablement bientôt plus !

L’avalanche de montagne en centre-ville… c’est les nombreuses explosions assourdissantes qui ont retenti du matin au soir. Il s’agit simplement de pétards (des très, très gros pétards) ou de feux d’artifice, que les habitants aiment à faire exploser à l’approche du nouvel an chinois. Il paraît que la poudre à canon a été inventée en Chine… avec plus de deux mille ans d’expérience, on peut leur faire confiance pour savoir s’en servir !

L’accident d’autobus était plus ou moins classique. Un bus passé juste avant celui que j’ai pris a dû freiner un peu brusquement à l’approche d’un des nombreux échangeurs entre les énormes artères pékinoises. La voiture qui devait le suivre, de trop près comme d’habitude, y avait laissé le lustre de son capot, et avait roulé sur son propre pare-choc et son radiateur… la circulation était bloquée sur une voie, ça a bien pris 10 minutes à mon autobus pour dépasser le bouchon, pourtant à moins de 100 mètres, car tous les taxis nous passaient devant. J’ai vu un véhicule immobilisé en plein milieu d’un grande avenu tous les deux jours, en moyenne. Souvent, un taxi qui cale et ne redémarre pas.

Je m’habitue à entendre parler chinois. Je ne comprends toujours pas, mais la mélodie de la langue me semble moins étrangère.

Kitty, la fille en rouge sur la photo, vient de m’envoyer deux photos de la conférence, je poste celle où l’on voit tout le LC :) vous me trouverez facilement, et le type avec des lunettes rondes juste au dessus de la fille en rouge, c’est Frank, un ami que j’avais rencontré en Inde, en 2005. On se connaît bien car on avait le périple touristique ensemble avant d’arriver à Agra. Ce n’est que quelques jours avant d’arriver que j’ai appris qu’il était à Pékin (je savais qu’il était chinois, mais je ne me souvenais plus du tout de quelle ville il venait) ; ça m’a fait bien plaisir. Du coup, c’est lui qui est venu me chercher à l’aéroport, c’était très sympa de sa part.

Kitty… je ne me souviens plus exactement qule est son rôle dans le bureau local, en tout cas elle esttrès sympa. Sa voisine de gauche, au premier plan avec un châle rose pale, s’appelle Caroly, et a postulé pour le MC français. Elle m’a posé beaucoup de questions sur la France, la culture, Aiesec en France, le travail au MC. Si elle est sélectionnée et qu’elle choisit d’y aller, je pense que ce ne sera pas facile comme expérience pour elle. L’autre monsieur à lunettes à l’arrière plan, à droite de la photo, c’est Kid. Il est trop marrant, il n’arrête pas de raconter des blagues si on le lance, alors qu’à première vue il est sérieux.

Demain, encore un rendez-vous chez un nouveau client ; et on y va exprès pour moi. Alors dodo !

jeudi 1 mars 2007

Formation chez un client

Pour ceux qui n'ont pas suivi... j'étais arrivé à Pékin depuis un mois quand j'ai créé mon blog. Je poste donc des nouvelles "défraîchies" au rythme d'une par jour, tirée de mes notes de voyages .Et ce jusqu'à ce que je rattrappe le jour présent (car je n'ai pas de "nouvelles" nouvelles tous les jours).Vous n'avez rien suivi? aucune importance, passez plutôt à la suite.

Latest addition : jeudi 8 février 2007 – 21h52, heure de Pékin

Waaaouuuuuh !!

Premier rendez-vous chez un vrai client ! pour une formation sur notre produit, HOLA. Ca s’est super, super bien passé. J’étais assis sans dire grand-chose pendant que le boss faisait la présentation ; mais pendant la deuxième moitié j’ai quand même réussi à placer quelques remarques habiles, qui ont bien renforcé la bonne impression de nos clients :) Une bonne journée donc. Malheureusement, je suis resté vraiment trop tard au bureau : environ 19h25. Du coup, même en prenant le bus, quand je suis arrivé près de chez moi, les restaus étaient déjà tous en train de fermer. Les cuisiniers enlevaient leurs tabliers quand je suis passé devant, il ne restait plus que quelques stands à même la rue qui faisaient frire des sortes de beignets. Je me sens relativement adapté, mais pas encore au point de manger des plats préparés dans la rue, où passent des dizaines de voitures, de vieillards malades, de gens qui crachent partout… j’opte donc pour le supermarché ; je réussis encore une fois à faire les courses que je veux…. Mais je m’en sors pour 53 yuans. Sachant qu’un plat bien consistant revient entre 10 et 12 yuans dans un restaurant, il faut vraiment que j’apprenne à sortir plus tôt du bureau !!

Je ne me réveille plus en pleine nuit, mais je suis très fatigué, et je rêve de personnes que je n’ai pas vues depuis très, très longtemps. A surveiller…

Rien de passionant donc ^^ sinon que j’essaye de planifier ma semaine du Spring Festival, qui arrive à grands pas, mais que je n’arrive pas à joindre les autres stagiaires facilement, et que je ne me suis pas encore décidé à investir les 150 € nécessaires pour la semaine…

Samedi soir, « bye-bye party » d’un stagiaire brésilien, Filipe, que je n’ai pas encore rencontré. Ca promet d'être chargé en caïpirinha, d'après les gens qui le connaissent.

more to come...